Que ce soit par la qualité de son coaching ou la foi de son dirigeant Cyril Amsler, coach et père de cinq enfants, le Studio Sport fait figure d’exemple en Indre-et-Loire. Ce club indépendant spécialisé dans les activités encadrées rassemble depuis 2018 une communauté de fidèles happés par l’enthousiasme de l’équipe et le niveau d’enseignement proposé. Voici un aperçu de ces 700m2 de sport passion !
Cyril Amsler
Formé à l’enseignement du fitness il y a près de 20 ans, Cyril a été coach dans un club Moving à Tours pendant 16 ans, avant qu’il ne ferme ses portes en 2016. Après deux ans de coaching en tant qu’indépendant, il décide de reprendre le club en améliorant le concept. Le local est racheté par d’anciens adhérents et il en exploite 700m2 qu’il divise en trois espaces d’entraînement, uniquement des activités encadrées.
Le Studio Sport ouvre ses portes en mai 2018. Il compte aujourd’hui 430 clients actifs encadrés par une équipe de 7 auto-entrepreneurs, un associé salarié à mi-temps, deux alternants et bien sûr, Cyril, dirigeant et instructeur.
Comment est agencé le Studio Sport ?
On a une jolie zone fonctionnelle de 50m2 qui peut accueillir 8 à 10 participants, une salle de fitness aérée de 250 m2 et une salle de 20 vélos. On propose deux entraînements le matin entre 9h30 et 12h30, nous fermons de 14 à 17h et les cours reprennent de 17h à 21H en simultané sur les trois espaces d’entraînement.
Qu’est-ce qui démarque le Studio Sport de ses concurrents ?
En Indre-et-Loire, il y a peu de salles affiliées LES MILLS et la demande est forte. On récupère aussi le public fatigué des salles de musculation où ils se retrouvent livrés à eux-mêmes. On leur propose ici une vraie prise en charge lors de sessions encadrées pour des tarifs très raisonnables, que j’ai d’ailleurs récemment augmentés. J’avais des appréhensions à ce sujet mais les adhérents se sont montrés très compréhensifs. Le prix d’un abonnement doit correspondre à la prestation proposée et c’est le cas chez nous.
Quelle est la cible du Studio Sport ?
J’accueille tous les âges. Les seniors viennent plutôt le matin, à midi ce sont plutôt des actifs entre 30 et 50 ans et le soir, le public est hétérogène.
Quelles actions marketing mettez-vous en place pour accroître la notoriété du club ?
Nous avons un compte Instagram qu’on essaye de suivre au quotidien ainsi qu’un site internet vitrine. On marche aussi avec masalledesport.com qui nous ramène beaucoup de prospects. Je propose par ailleurs un service et un tarif spécial à des comités d’entreprise et une ou deux fois par an, j’investis dans un encart publicitaire à 400 euros dans un journal gratuit local. Le budget alloué à la communication est assez limité. Pour l’instant, c’est une alternante qui gère cette partie mais les aides vont un peu baisser et je ne pourrai pas reconduire l’alternance cette année par manque de moyens.
De quoi êtes-vous le plus fier ?
De la satisfaction des gens ! Fiona, trainer LES MILLS en région parisienne est venue faire un cours de LES MILLS BARRE un vendredi soir et la salle était pleine. Nous avons ensuite tous diné ensemble, une soirée entièrement gratuite qui a enchanté les adhérents. J’étais tellement heureux de voir les sourires sur leurs visages… Le samedi, il y a 35 personnes en cours de BODYPUMP, BODYBALANCE et RPM. S’ils viennent un peu avant le cours et restent un peu après pour le café c’est parce qu’ils forment une communauté soudée qui a plaisir à se retrouver. Je pense que ce qui fait la différence, c’est que je sois un coach avant d’être un directeur commercial qui vend des abonnements. Je suis auprès des clients et ils ne me voient pas comme un responsable des ventes enfermé dans son bureau. C’est ma satisfaction personnelle, je suis à l ’origine de tout, je ne me suis fait aider par personne.
Racontez-nous une anecdote sur le club…
J’ai mis en place une location de casier pour 5 euros par mois et un adhérent d’une cinquantaine d’années qui a une situation professionnelle plutôt stable et confortable m’a témoigné sa désapprobation. Mais quand je lui ai parlé de la difficulté à maintenir le club en situation positive, il m’a dit que si j’augmentais le tarif des abonnements, il serait le premier à me suivre ! Il m’a assuré que quand le produit en vaut vraiment la peine, payer trois euros de plus n’a aucune importance. Je menais une réflexion hésitante à ce sujet et finalement, c’est lui qui m’a aidé à sauter le pas !
Qu’est ce qui vous rend le plus heureux dans votre métier ?
C’est de voir que mes 8 profs sont heureux de travailler dans mon club et que mes adhérents sont heureux de venir s’entraîner. J’ai eu une seule fois une altercation virulente avec un client pendant le confinement car il n’appréciait pas les conditions de résiliation. Je n’ai aucun autre mauvais souvenir depuis 5 ans. Pour m’assurer de la satisfaction des clients, j’ai mené une enquête de satisfaction sous forme de questionnaire digital. J’ai eu 150 retours : installer des fontaines à eau, commencer à l’heure en cours, bénéficier de plus de corrections de la part des profs… des choses qui n’ont pas été compliquées à améliorer.
Un message d’un adhérent qui vous a fait particulièrement plaisir ?
J’ai un noyau dur de trois clients hyper fréquentant. Deux étaient vraiment en surpoids et ils ont complètement fondu. Ils m’ont témoigné leur satisfaction. Quand les gens arrivent dans le club, ils sont un peu hésitants. Nous n’avons pas de machine, ils ne connaissent pas forcément les entraînements en groupe donc ils ont besoin d’être rassurés. En général, ils valident une formule sans engagement et essayent un mois ou deux. La plupart du temps, ils poursuivent sur une formule à l’année. Il y a très peu d’insatisfaits, les résiliations s’expliquent souvent par un déménagement ou un manque de motivation.
Pourquoi avoir choisi de travailler avec LES MILLS ?
Pour moi, c’est une valeur sûre et je sais de quoi je parle. J’enseigne SH’BAM, BODYBALANCE, BODYCOMBAT, BODYPUMP, LES MILLS GRIT, LES MILLS CORE et BODYATTACK depuis 20 ans, une longévité rare pour un instructeur. Leurs mérites ne sont plus à démontrer et beaucoup de mes adhérents viennent de loin justement parce que je propose les programmes LES MILLS. Pour eux, c’est vraiment un gage de confiance. Lorsque je travaillais pour MOVING, j’enseignais le STEP et le LIA mais je trouvais qu’on était moins dans l’entraînement, il fallait être soi-même chorégraphe et ça demandait beaucoup de temps de préparation. Lorsque j’ai ouvert mon propre club, je suis passé aux programmes LES MILLS en conservant deux cours de STEP débutant parce que je travaille avec des alternants non formés aux programmes LES MILLS. Mais ce sont des cours qu’on ne vend pas beaucoup. Quelques coachs à Tours sont de renommée nationale et le font très bien, je n’ai pas envie de me battre avec eux et de leur côté, ils ont arrêté les cours LES MILLS parce qu’ils ont vu que je perçais là-dedans.
Que pensez-vous de l’accompagnement de PLANET FITNESS GROUP ?
Je ne vois pas ce qui pourrais être amélioré. J’aime aller aux LES MILLS Training Days avec mon équipe, on en revient toujours reboostés. Marketing Studio, l’espace qui regroupe l’ensemble des ressources marketing prêtes à l’emploi, est très pratique et complet et je pourrais encore mieux l’exploiter si j’avais plus de temps…
Comment voyez-vous l’avenir du fitness ?
Aujourd’hui, presque tout le monde pratique le fitness seul ou en club, que ce soit pour se décharger du stress, surmonter les difficultés de la vie ou prendre soin de son corps, ce qui est plutôt positif pour l’avenir. Mais pour qu’ils en viennent à prendre un abonnement dans un club, il faut savoir leur expliquer le positionnement qu’on a choisi. Quand une personne arrive dans mon club, le but c’est qu’en dix minutes, elle ait compris ce que je propose. Avec des mots simples, je leur expose ma façon de voir le coaching. S’ils se sentent encadrés, soutenus, le prix passe au second plan.
Que pensez-vous du Sport Santé ?
Ce label est important, c’est un vecteur de qualité et il faudrait que je m’y penche !
Pouvez-vous me citer une action concrète mise en place dans le club ?
Cyril Laure, ancien trainer LES MILLS, m’a guidé dans une campagne de prospection. Nous avons fait un retroplanning pour les étapes de la communication, que ce soit les emailings ou les réseaux sociaux, nous avons imprimé 7000 flyers et les avons distribués dans les commerces avoisinants. Nos membres pouvaient également venir avec des proches. La condition était que chaque personne extérieure au club vienne retirer une invitation dans le club, ce qui nous permettait de leur faire remplir un questionnaire. Sur 70 prospects, 45 ont témoigné leur envie de s’inscrire si l’expérience était concluante. Nous avions donc un objectif clair. Depuis, nous avons fait trois événements de ce type sans Cyril et ça nous a aidé à générer du chiffre.
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